Silencieusement, sans une éclaboussure.la pagaie perce la surface et s’enfonce dans la rivière aux reflets bouteille.
Rien ne sert de bousculer, la rivière, d’agiter son eau par des mouvements brutaux.
Le chapelet de gouttes qui accompagne le retour aérien de la pagaie, trouble suffisamment la surface, pour qu’il soit besoin d’y ajouter d’autres perturbations.
Quelle plus belle ambition d’évasion, que d’expérimenter un rythme de vie nouveau et de découvrir sous un nouvel angle des lieux que l’on croyait connaître ?
LA CARESSE DE L’ONDE 2009 Patrice de Ravel Petites réflexions sur le voyage en canoë. |